Le Pas du Monde

Construire de nos corps acrobates des montagnes pour soutenir ce monde dont nous causons la perte, tracé par nos courses des rivières et des forêts en mouvement…

Après les nuées d’étourneaux qui furent l’inspiration première de Möbius et riches des créations In situ proposées dans l’espace public avec Les Voyages, nous avons choisi ici plonger dans les métamorphoses du vivant. Et d’y faire plier nos visions anthropocentriques.

Saisir le flux du temps, celui qui érode les sommets comme il tasse nos vertèbres, qui fait l’histoire et l’inexorable, le nouveau-né et l’arbre mort.

Le Pas du Monde en perpétuelle recomposition, du grand frisson au plus invisible émoi, du mouvement imperceptible à l’effondrement tonitruant.

Tous liés, tous reliés. Cette création se pose comme une humble tentative de réconciliation avec le vivant et ses temporalités.